Sorcières, mythes ou réalités ?
“Griffon, le sorcier au corbeau, engage une lutte à mort contre un sort jeté sur son client : il demande à la femme de son client de cuire un cœur de bœuf et d’y planter le plus d’épingles possible. La scène se déroule en Normandie, durant le dernier tiers du xxe siècle. Sous le soleil brûlant de l’Arizona, un Navajo dissimule soigneusement ses excréments : ceux-ci pourraient permettre à un sorcier mal intentionné d’opérer une attaque foudroyante à son égard. Pour contrer les attaques de ses adversaires, Din, guérisseur camerounais reconnu, a planté dans son jardin unnjum bele. Cet arbrisseau est le plus efficace contre les attaques des sorciers ; dans la forêt, cet arbre fait en effet le vide autour de lui.”*
La sorcellerie existe dans des cultures fort différentes et présente des similarités pour le moins troublantes. Le terme de sorcellerie est communément utilisé pour désigner l’ensemble des effets néfastes (accident, mort, infortunes diverses) qui résultent de l’activité de personnes malveillantes dotées de pouvoirs surnaturels. Pourquoi, quelque soit notre culture, sommes-nous enclin à développer de telles croyances ? Quels sont les mécanismes psychologiques et sociologiques qui assurent à la sorcellerie son « succès » culturel ?
Pour en savoir plus :
• Articles :
*« L’esprit ensorcelé. Les racines cognitives de la sorcellerie », Fabrice Clément, Terrain, n° 41, Poésie et politique (texte intégral).
« Feux sorciers. Quelques réflexions sur l’imaginaire démonologique (Xve-XVIIe siècles) », Nicole Jacques-Chaquin, Terrain n° 19, Le Feu (texte intégral).
“Le mal et ses complots imaginaires. Du cannibalisme des premiers chrétiens aux abus rituels sataniques” David Frankfurter, Terrain n°50, Le Diable.
• Sites et Blogs :
Histoire des sorcières, les sorcières.
• A voir :
Sorcières, mythes et réalités au musée de la poste.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
blogterrain (26 décembre 2011). Sorcières, mythes ou réalités ? . Consulté le 15 octobre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/m2c2