Une petite detox de printemps ?

Pissenlit, artichaut, bardane, serpolet, chicorée sauvage… Autant d’herbes aux propriétés multiples : feuilles amères, fleurs “qui font transpirer”, “purges” non laxatives, salades des champs qui nettoient des “crasses” de l’hiver. Les dépuratifs ne séparent pas l’aliment du remède et s’adressent davantage à des “états du corps” qu’à des maladies précises. Quelles sont ces herbes de cures ? Quel est le savoir traditionnel qui sous-tend leur utilisation ? Archaïsme médical déjà combattu voici deux siècles, dès l’apparition du terme, le “dépuratif”, entendu à la fois sur les modes botanique, historique et symbolique, suscite de multiples échos. Quelle est la place aujourd’hui de ces plantes-remèdes ? Qu’ont-elles à voir avec les produits du même nom qu’on trouve en pharmacie ? Comment se perpétuent ces savoirs traditionnels ? Quels est le lien entre les hommes et les plantes ?

Pour en savoir plus :

• Un livre :
L’herbe qui renouvelle. Un aspect de la médecine traditionnelle en Haute-Provence. Pierre Lieutaghi.

• Un article :
« Ces plantes qui purifient. De l’herboristerie à l’aromathérapie », Raphaële Garreta, Terrain n° 31, Un corps pur (texte intégral).

• Sites et Blogs :
Le réseau de la botanique francophone, les herbes médicinales.